b) Les règles

Publié le par peutondefinirlesexedunhermaphrodite.over-blog.fr

Quelque part en Afrique su sud, une jeune femme vivait un véritable calvaire. Elle traversait une grave dépression, on la disait même au bord du suicide. En aout 2009, pourtant cette athlète explosait de bonheur devant des millions de téléspectateurs, en devenant championne du monde du 800m.


Caster semenya, c'est son nom, a du trainer toute sa vie comme un boulet la question de son identité sexuelle qui l'exposa, cet été là, au public.

Le sport a mis le sujet au grand jour, Caster Semenya jeune coureuse sud africaine crées la polémique aux mondiaux d'athlétisme de Berlin. Elle est soupçonnée d'avoir des caractères sexuels ambiguës. Femme, mais pas tout à fait. Elle serait donc hermaphrodite.

Les rapports médicaux, étant exigés par la Fédération Internationnale d'Athlétisme (IAAF), montrent que cette jeune femme possèderait des testicules internes produisant de la testostérone et qui pourraient jouer à son avantage face à ses advesaires.

Cependant, le journal australien The Sydney Mornings Herald Tribune avait annoncé que la jeune femme se tenant à la seconde place pouvait elle aussi prétendre à une médaille d'or.

Dans le drame très médiatisé de cette jeune athlète, des milliers d'êtres humains se sont retrouvés qui vivent au quotidien le sort de ceux qu'on appelle les « intersexes ». Cependant, si les personnes concernées sont bien entourées, et que la prise en charge du traitement hormonal est adaptée et précoce, il n'y a aucune raison pour que l'insertion sociale et professionnelle ne se fasse pas comme le reste de la population à l'âge adulte.

 

 

Peut-on choisir son sexe?


L'arrivée d'un enfant intersexe est sidérant pour tout le monde, c'est-à-dire que c'est sidérant pour toute les équipe de gynécologues, sages femmes, obstétriciens, etc..., pas seulement pour les parents, pour les médecins aussi.


Aucune situation n'est semblable à une autre. Être intersexe, c'est vraiment la situation où on a pas une "catégorisation" bien définie entre le garçon et la fille, mais tout un spectre en faite, de "malformations" ou d'aspects très variables entre le rose (de façon très schématique) et le bleu.

 

A la naissance, les médecins pourraient réfléchir pendant des semaines à quel sexe nous pourrions attribuer à l'enfant, cependant les médecins n'en ont pas le temps. A la place ils ne choississent pas, ils décident de donner à l'enfant le sexe qui est le plus développé.

 

Selon les définitions, certains parlent d'une naissance sur 2000, voir davantage. Mais les hermaphrodites sont invisibles, le tabou est encore de mise : clitoris trop long, pénis trop petit, vagin incomplet, testicules non descendues à la naissance. L'aspect du bébé crée donc le doute.

 

La prise en charge crée la polémique, opération et prescription hormonales sont critiquées par certaines associations qui reproche la violence des traitements. Seuls quelques médecins font figure d'exception, pour eux, pas de nécessité d'opérer trop tôt, ils encouragent plutôt les parents de laisser l'enfant choisir son identité sexuelle quand il sera en âge de le faire.

 

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