c) Le sexe phénotypique

Hermaphrodisme vrai :

Il est difficile de connaitre l'apparence des vrais hermaphrodites sachant qu'ils ont  une ambiguïté au niveau du sexe génital. En effet, ils ont une partie féminine (utérus, ovaire et trompe utérine) et une partie masculine (pénis, prostate et un testicule).

Néanmoins, l'intelligence est presque toujours normale et l'individu grandi normalement (taille).

Pseudo-hermaphrodisme masculin :

Quand il y a une bonne production de testostérone, l'individu se développe normalement en tant qu'homme. Cependant, une intervention chirurgicale est conseillée pour remedier aux problème urinaires.

Mais lorsque le taux de testostérone est faible, l'apparence est parfois féminine (stature élancée, peau douce), quand il n’y a pas de pénis apparent. Détecté à la puberté (pas de règles), rarement expliqué aux patientes (on leur explique juste qu’elles seront stériles). Souvent, on leur expliquait qu’on leur enlevait les ovaires, alors que c’étaient les testicules (risque de cancer).

Comme la puberté est masculine, c'est à ce moment que se déclenchent les troubles psychologiques chez les sujets élevés en filles.

Posent de façon exemplaire le problème de la réassignation chirurgicale, quand le pénis est "trop petit" : on peut alors féminiser leur apparence anatomique.

Pseudo-hermaphrodisme féminin :

Comme il n'y a pas de production de téstostérone, l'individu atteint de pseudo-hermaphrodisme féminin se développe en tant que femme.

De grandes différences entre les individus, et souvent l’assignation au sexe féminin ne fait pas problème, sauf quand les sujets sont confondus avec des garçons hypospades avec ectopie testiculaire.

Mais dans certains cas, les femmes sont virilisées et caractérisées comme "garçons manqués". Elles ont parfois des désirs bisexuels ou homosexuels.

Dans plusieurs cas recensés par la littérature une réassignation sexuelle tardive (11 à 12 ans) a réussi, dans les deux sexes.